Manuel Roret du Relieur

 
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Préface

Première partie - Brochage

Deuxième partie - Reliure

Considérations générales

Chapitre 1
Matières employées par le relieur


Chapitre 2
Atelier et outillage du relieur


Chapitre 3
Opérations du relieur


Chapitre 4
Racinage et marbrure de la couverture


Chapitre 5
Marbrure sur tranche


Chapitre 6
Dorure et gaufrure


Chapitre 7
Reliure mécanique

   § 1. - Machines à battre
   § 2. - Machines à grecquer
   § 3. - Machines à coudre
   § 4. - Machines à endosser
   § 5. - Machines à couper le carton
   § 6. - Machines à rogner
   § 7. - Machines à dorer et à gaufrer

Chapitre 8
Reliures diverses


Chapitre 9
Renseignements divers


 

 
§ 4. - Machines à endosser

Nous avons décrit ailleurs une petite machine ou presse à endosser. Parmi celles dont on a encore signalé les bons offices, nous citerons d'abord celle de M. Pfeiffer, mécanicien à Paris.

Cette machine consiste en une large table ou plateau rectangulaire dont on peut régler la hauteur à volonté à l'aide de vis placées à chaque extrémité et qui le supportent, le tout disposé dans un solide bâti en fer.

A la partie supérieure de ce bâti est attaché par des charnières un cadre ou châssis dont les dimensions sont les mêmes que celles du plateau. Ce cadre est lui-même pourvu d'une vis à chaque extrémité, en sorte qu'il forme une espèce de presse dans laquelle les livres à endosser sont soumis à une pression.

Pour faire l'endossage, on place entre chaque volume une plaque en tôle de fer, en ayant soin, s'ils sont de dimensions différentes, de faire supporter les plus petits par des cales en bois. On met ensuite le tout en presse, et l'on endosse avec le marteau comme à l'ordinaire.

Le cadre qui contient les livres en presse est muni de charnières, afin qu'on puisse lui faire exécuter un demi-tour et renverser ainsi le système pour présenter tous les dos des livres à un feu léger, dans le but d'obtenir que le collage sèche plus rapidement.


La machine Pfeiffer, malgré tous ses mérites, n'a pas eu le succès pratique de celle des Américains Sauborn et Carter, dont l'invention doit être considérée comme un véritable progrès dans l'art de la reliure, et qui est généralement désignée sous le nom d'endosseuse américaine,

Endosseuse américaineCette machine (figure 30, planche II) consiste principalement en une presse ou plutôt un étau à longues mâchoires, soutenues par un bâti. Au-dessus de l'étau est un cylindre de fer qui se rapproche ou s'éloigne de lui au moyen de vis, et qui peut obéir à un mouvement d'arrière en avant et d'avant en arrière que lui imprime une poignée verticale.

Quand le premier encollage du volume est sec, le livre est placé dans l'étau, le dos dépassant au-dessus des mâchoires de toute sa hauteur, plus celle qu'on veut donner au mors. Lorsqu'il est fortement serré, le cylindre en est rapproché par les vis, et l'ouvrier saisissant la poignée lui donne deux ou trois mouvements d'arrière en avant. La pression opérée par ce cylindre sur le dos du livre l'arrondit, et, en même temps, écrase suffisamment les bords sur les arrêtes des mâchoires, pour former des mors bien prononcés et bien nets.






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