.....Dans son Essai sur la Reliure des livres chez les anciens, qui a paru en 1834, M. Peignot s'exprimait ainsi :
« L'art de la reliure a pris de nos jours un tel accroissement de luxe, un tel degré de fraicheur et d'éclat, que ses riches produits le disputent souvent au mérite ou à la rareté des ouvrages, et même quelquefois leur sont préférés. Nous n'osons cependant pas dire un tel degré de perfec.....
.....i, puis on ébarbe les feuilles qui dépassent les témoins ou marges régulières des feuille pliées, ou bien on rogne le volume broché. Les imprimeurs livrent habituellement au brocheur les feuilles séchées, lorsqu'elles ont été trempées avant l'impression ; lorsqu'ils tirent à sec, ils ne laissent les feuille.....
.....rages sans planches, ou après le placement de celles-ci dès que l'ouvrage doit en contenir. Pour faire cette opération et quel que soit le nombre de cahiers dont se compose un livre, on place sur une table assez longue, ou une table autour de laquelle on puisse circuler, les feuilles 1 à fin, en les étalant à la suite l'une de l'autre, la première .....
.....Si les livres n'étaient mis dans le commerce qu'après avoir été reliés, on pourrait, à la rigueur, supprimer le satinage, parce que le marteau du relieur produirait le même effet ; mais, comme il n'en est point ainsi, la plupart des ouvrages étant vendus simplement brochés, cette opération est devenue habituelle pour toutes les p.....
.....Comme nous l'avons dit, brocher un livre, c'est en disposer les feuilles dans un ordre convenable pour que la lecture n'en puisse éprouver aucune interruption, aucune lacune ; puis les empêcher de se séparer en les réunissant par quelques points de couture ; enfin, autant pour compléter leur réunion que pour garantir le livre de la poussière, coller par dessus une couverture en papier de couleur......
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