.....28. Le papier dont on fait usage aujourd'hui dans toute l'Europe (*), n'est formé que du vieux linge usé qu'on a mis au rebut, et qui ne peut servir à rien. En Auvergne, on donne le nom de pattes à ces matières premières ; ailleurs on les appelle chiffons, vieux linges, vieux drapeaux, guenillons ; en quelques endroits du Limousin et du Poitou, leur nom est la peille. Les provinces où sont établie.....
..... le moulin. C'est alors que le soleil, l'eau et la rosée achèveraient de la blanchir parfaitement, et que de la toile, quoique rousse, colorée ou grossière, deviendrait également propre à faire du papier fin. Quoiqu'il en soit du mérite de cette idée, nous n'avons pas connaissance qu'elle ait été mise en pratique. .....
.....nde caisse (19), partagée en trois cassots, pour y mettre les trois sortes de chiffons qu'elles doivent distinguer, les fins, les moyens, et les grossiers ou bulles. Les fins sont réservés pour le papier de la première qualité, comme les grossiers servent à faire le papier bulle ou gros venant, qui est la dernière sorte de papier blanc qui se fabrique, dans nos manufactures. Enfin le dernier rebut.....
.....49. Lorsqu'on a environ trente milliers de drapeaux, qui peuvent former deux mille rames dans les grandeurs moyennes, on entreprend une partie de papier, et l'on porte le chiffon au pourrissoir. L'on n'attend pas si long-tems dans les petites manufactures ; on peut commencer avec deux ou trois milliers de chiffons. .....
.....60. La fermentation ou le pourrissage rend le papier uni, caillé, doux, et lui donne du poids. Si elle est arrêtée trop tôt le papier en devient crud, dur, léger, fort, mais exige plus de tems pour être travaillé ; la fécule voltige et se dépose moins facilement. C'est une matière sauvage, suivant le langage des ouvriers. .....
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