§ 2. - Collationnement
.....nner, on saisit le livre de la main gauche, on élève cette main vers l'angle supérieur, et de la main droite on ouvre les cahiers par le dos, en les écartant assez pour pouvoir lire la signature du premier cahier, on laisse alors tomber chaque cahier l'un sur l'autre, et l'on s'assure si les signatures se suivent dans l'ordre voulu......
§ 3. - Battage
.....euvent faire connaître si le volume peut être battu ou non sans inconvénient, sont les suivants : 1° La date de l’impression, que l’on trouve toujours sur la page du titre ; si l’impression a plus d’un an, il n’y a rien à craindre. 2° Les soins qu’on a portés à l’impression, c’est-à-dire si les.....
§ 4. - Grecquage
.....ve; grecquer et l’on serre modérément. On prend alors une scie à main plus ou moins épaisse, suivant la grosseur de la ficelle, ce qui dépend de la grandeur du volume, et l’on fait des entailles d’une profondeur égale au diamètre, de cette ficelle. On donne autant de coups de scie, également espacés entre eux, qu&rsq.....
§ 5. - Cousage
..... les grands volumes. Il faut donc faire grande attention à la ficelle et au fil qu'on emploie. La ficelle doit être à deux brins et de première qualité ; le fil doit être très solide, bien tordu et d'une grosseur uniforme d'un bout à l'autre......
§ 6. - Endossage
.....Endosser un volume, c'est en arrondir le dos et y produire la saillie, appelée mors, que chacun de ces longs côtés forme sur les plats, et qui est destinée à recevoir la couverture en carton. Cette opération peut se faire de deux manières : à la française ou à l'anglaise ; mais le premier procédé, ou procédé ancien, nommé encore endossure au poinçon, n'est plus pratiqué, à cause .....
§ 7. - Rognure
..... on appuie légèrement dessus les deux feuillets de papier de couleur, et on laisse tomber dessus le carton sans le forcer. Nous devons faire cette observation sans le forcer, parce que, si l'on conduisait ce carton avec la main, et pour peu qu'on le forçât, il ferait reculer les sauvegardes et les gardes ; on ferait un paquet dans le mors, ce qui gâterait ensuite la reliure ; on ne pourrait p.....
§ 8. - Faire la tranche
.....1. Tranches en couleurs unies A. Couleurs employées Pour les tranches en couleurs unies, on n’emploie guère, du moins en France, que le rouge, le jaune et le bleu. On obtient généralement le rouge avec le vermillon, composé de mercure et de soufre, dont il existe plusieurs variétés. Le plus beau est celui qu’on appelle vermillon de Ch.....
§ 9. - Tranchefile
.....On appelle TRANCHEFILE, une sorte d'ornement en fil, en coton ou en soie de diverses couleurs, quelquefois même en fil d'or et d'argent, qu'on place en tête et en queue d'un livre, du côté du dos. Elle sert, d'une part, à assujétir les cahiers et à consolider la partie de la couverture qui les déborde ; d'autre part, et surtout, à mettre le dos du livre à la hauteur des cartons......
§ 10. - Rabaissure
.....Les cartons de la couverture ont été coupés en tête et en queue, en même temps qu'on a rogné le volume par ses deux bouts ; mais il reste à les couper, du côté de la gouttière, à la longueur convenable. Cette opération se nomme rabaisser......
§ 11. - Coupage des coins
.....Autrefois, les relieurs coupaient les coins intérieurs des cartons du côté du dos, en prenant de loin environ 3 centimètres et arrivant au bord ; mais, en couvrant le volume et en collant les gardes, il se formait dans ce vide un paquet de papier plissé qui produisait un vilain effet. Aujourd'hui on n'opère plus de même et l'ouvrage est plus propre; on coupe seulement, avec de gros ciseaux .....
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